Le 23 juin 2022, à midi, les députés européens réunis au Parlement de Bruxelles ont massivement voté pour la prolongation du passe vaccinal, sans condition, sans études d’impact, sans date de suspension prévue, et sans transparence sur les conditions d’achat de ces produits, sur la responsabilité des laboratoires pharmaceutiques qui les fabriquent et, surtout, sans rapport contradictoire sur leurs effets secondaires — en l’occurrence, depuis le déclassement des vaccins et Johnson ou Moderna, ceux des vaccins Pfizer.

L’OPECST dans son rapport provisoire de juin 2022 a quand même timidement signalé devant l’avalanche de témoignages que « la communication institutionnelle sur les effets indésirables a été relativement discrète en comparaison de la communication incitant à la vaccination »  et que « Une communication transparente et complète sur l’existence d’effets indésirables, une action vigoureuse pour encourager les professionnels de santé à déclarer des évènements indésirables, mais aussi un soutien adapté au système de pharmacovigilance dans son ensemble sont nécessaires pour garantir les conditions de la confiance des citoyens dans la capacité des autorités sanitaires à assurer leur sécurité. »  Au moment où s’accumulent dans tous les pays les signalements et interprétations de ces contre-effets qu’il faudra bien un jour tirer au clair, notons la performance des Verts.

Ils prétendent lutter contre les OGM, contre la chimie faussement « verte », pour la sauvegarde des processus naturels et pour la dignité humaine. Ils ont voté comme un seul homme, les Jadot et Canfin en tête, pour l’introduction d’un prétendu vaccin qui peut modifier le génome humain et diminuer l’immunité naturelle[1], via la multiplication par le corps des protéines Spike qui par exemple bloquent des protéines des membranes cellulaires intervenant dans le système immunitaire. Et dont certains adjuvants peuvent rendre notre organisme perméable sous certaines conditions à des messages numériques venus de l’extérieur. Quoi de plus naturel ? Le masque est tombé ; les Verts sont bien les collaborateurs zélés de la nouvelle occupation de l’Europe par le globalisme financier des Gates, des Soros et des Zuckerberg, un nouveau totalitarisme qui finance largement les ONG et les Fondations dont ils se réclament et dont beaucoup sont les obligés.  

Qui, dans ce Parlement aux prétentions démocratiques sans cesse ridiculisées, comprend de quoi il s’agit quand l’extension sine die du passe sanitaire est votée ? Le projet de la Commission est d’assurer le contrôle numérique total de la population, par l’identité numérique, par la passe vaccinale et par l’euro numérique. Ce triptyque parfait de l’enfermement numérique — tout savoir sur tous, toujours et partout — sert un projet totalitaire par nature, totalitaire par ses moyens, totalitaire dans ses objectifs. Et ce projet enfreint gravement ce qui ose encore se présenter comme « valeurs européennes » — les conditions mêmes de ce vote en témoignent.

Car les députés ont voté, et ils sont bien peu nombreux, suivant la Française Virginie Joron, à faire entendre la voix du bon sens, celle de la prudence, qui est aussi celle des libertés. Car les députés ont voté, comme s’ils n’avaient rien vu et rien compris du projet que le COVID sert si bien ; le projet d’obéissance de sociétés soumises au contrôle permanent et invasif par des monopoles privés. L’idéal du Panoptique était inatteignable, même aux Hitler, Staline ou Mao ; la volonté était là, pas les moyens. Avec le big data et l’Intelligence artificielle, ils sont à portée des GAFAM comme de leurs homologues chinois, tant du moins qu’un Etat n’est pas assez fort et intègre pour leur imposer des limites, celle des libertés individuelles, de la raison, et de l’intérêt national.

L’atonie, ou l’anesthésie du Parlement européen sont également surprenantes. Car ce vote n’intervient pas n’importe quand. Il intervient au moment même où l’origine du COVID 19 et de la pandémie ne fait plus de doute ; c’est bien une fuite du laboratoire de Wuhan qui en est responsable, et ce sont bien des acteurs de la santé occidentaux qui ont financé à Wuhan, au cœur de la Chine, des recherches sur les coronavirus interdites en Occident, n’en déplaise aux plumitifs des Echos et d’ailleurs qui jugeaient « complotiste » toute hypothèse « non conforme », aujourd’hui largement validée par les autorités américaines.

Il est intéressant à ce titre de souligner que c’est le principal responsable américain de ces travaux sur les virus de chauve-souris, Peter Daszak, dont le financement par le NIH a été révélé par le Congrès américain qui a le premier lancé en février 2020, dans un éditorial sans aucune preuve scientifique de la revue the Lancet[2], le mot de « complotisme » pour qualifier toute suggestion d’une fuite de laboratoire ! Le mot fera le tour des médias du globe, dans un unanimisme étonnant. La même revue publiera en avril 2020 un article dénigrant l’hydroxychloroquine, dont la faiblesse scientifique le fera retirer quelques jours plus tard… mais pas la décision française de l’interdire sur la base de cet article ! Il intervient au moment où le docteur Fauci est devenu l’une des personnalités les plus détestées des Etats-Unis, au point que le COVID19 qu’il a contracté (bien que vacciné !) pourrait le sauver d’une mise en examen et de poursuites qui se rapprochent.

Il intervient enfin au moment où le livre écrit par un enquêteur roumain, le journaliste Adrian Onciu, et dont Yves Pozzo di Borgo a souligné l’intérêt, pose de graves questions sur la possible prise illégale d’intérêts — en d’autres termes, la corruption — dont Ursula Van der Leyen et son mari se seraient rendus coupables à l’occasion de la commande groupée de vaccins Pfizer par l’Union européenne – 1,8 milliards de doses pour 37 milliards de dollars !

Impossible aussi de ne pas interroger de tels intérêts qui pourraient expliquer l’obstination européenne à discréditer et éliminer les traitements précoces concurrents des « vaccins », mais dont l’existence aurait juridiquement interdit la diffusion de vaccins expérimentaux. Ou encore à ré autoriser le remdesivir[3] alors qu’il a été reconnu toxique rénal et inefficace et interdit par l’OMS en octobre 2020[4], de réduire la liberté de prescription des médecins, au point de vider de son sens le beau mot de « médecine libérale », et d’endosser pour un traitement expérimental des risques que les laboratoires qui en tirent profit devraient assumer eux-mêmes.

Impossible de ne pas évoquer les clauses déléguant à des tribunaux privés et des juges anonymes, protégés par le secret, la résolution de tout litige concernant les vaccins. Impossible surtout de ne pas analyser les graves manquements au droit européen et aux libertés fondamentales que contient la résolution votée de 23 juin. Citons-en quelques-uns.

Le défaut d’opportunité est patent ; le COVID19 n’est pas, pour l’instant du moins, une menace « hors normes » pour la santé publique. La réalité de cette menace est démentie par les chiffres d’hospitalisations et les données de santé publique disponibles. L’extension de la passe vaccinale est donc sans fondement réel ni nécessaire.

La disposition prise par le Parlement encourt également la critique pour employer un moyen non proportionné au problème qu’il entend traiter. Le « passe vaccinal » porte gravement atteinte aux libertés fondamentales des Européens ; liberté de se déplacer, de se soigner, de choisir son traitement. La vaccination est considérée comme le seul traitement possible, alors que d’autres produits aux stades précoces ou avancés de la maladie sont connus et disponibles, du moins jusqu’à leur exclusion organisée. La Commission indiquait elle-même le 17 mars 2021 que le certificat numérique serait temporaire et suspendu dès la fin de l’urgence. Elle dépasse les objectifs qu’elle s’était elle-même fixés, alors même que les prétendus vaccins en sont encore au stade expérimental jusqu’à fin 2022 ou mi 2023. Voilà bien ce qui alimente le complotisme ; à quoi sert un vaccin qui ne guérit pas, qui ne protège pas, et qui ne prévient pas la contamination ?

Vaccin, vraiment ? Les vaccins présumés contre le Covid19 n’en sont pas. L’expérience prouve suffisamment que ces vaccins ne changent rien à la probabilité pour le patient d’être porteur du virus ni contaminant pour les autres. Seuls, les gestes barrière ont un impact sur la propagation du virus — et les masques reviennent. Mais surtout, la multiplication d’effets secondaires prouvés et mortels, par exemple chez les pilotes d’avion ou les sportifs de haut niveau, interroge le rapport coût-bénéfice du produit.

Ce « vaccin » à l’état expérimental qui n’en est pas un doit être administré régulièrement et provoque des effets aléatoires, parfois mortels ou gravement handicapants (maladies auto-immunes et inflammations cardiaques post-injection en nombre inédit notamment chez les jeunes, lien avec des maladies neurologiques type Creutzfeld-Jacob…). Est-il plus ou moins dangereux que le COVID lui-même ? La question se pose en particulier pour la vaccination des enfants que d’aucuns voudraient rendre obligatoire (voir encore Le Monde du 1 juillet 2022) et que la FDA vient d’autoriser à partir de 6 mois[5] !, alors même que les enfants ne sont pas sujets aux formes graves du COVID, que les produits injectés n’empêchent pas la contamination, mais qu’ils semblent bloquer la reconnaissance par le corps de la prolifération de cellules cancéreuses.

La vaccination pourrait donc exposer les enfants, dont la croissance signifie prolifération de cellules nouvelles, à une multiplication de cancers ! L’absence totale de réserves, d’interrogations, outre qu’elle traduit l’absence de toute déontologie journalistique, pose une question à laquelle il faudra répondre ; de quoi, ou de qui, les journalistes sont-ils complices ? Pourquoi nommer « vaccin » un traitement par injection, sinon pour introduire la confusion et faciliter l’acceptation par le public d’un produit, la thérapie génique par ARN Messager, qu’il aurait sûrement refusée dans un contexte hors pandémie ? La direction de Bayer s’est félicitée publiquement, à l’ouverture du World Health Summit de 2021, de ce que la pandémie avait permis d’injecter un produit de thérapie génique à des millions de personnes avec peu de résistance[6]. L’argent des laboratoires pharmaceutiques, celui des Fondations financées depuis les États-Unis, qui assurent aux journalistes de confortables voyages aux quatre coins du monde sous prétexte de défendre la liberté de la presse, aurait-il quelque chose à y voir, ?

Le plus préoccupant pour l’avenir est ailleurs. La nature totalitaire de l’Union européenne actuelle se révèle dans la complémentarité des trois projets que sont la passe sanitaire obligatoire, le passeport numérique et l’euro numérique, qui permettent un traçage permanent et un contrôle continu de ceux qu’ils visent — les citoyens européens, via la possibilité d’un chantage numérique permanent : « vous ne voulez pas être injecté ? Impossible de vous déplacer, voire impossible de travailler. Puis qui sait interdiction des aides sociales[7] puis de l’accès à votre compte bancaire… La constitution d’une identité numérique pour tous les citoyens européens, sans débat démocratique, sans information préalable et sans responsabilité de ses initiateurs représente un risque de nature totalitaire. Vers quels abîmes nous dirige une Union européenne qui a délaissé bel et bien la raison, la justice et les libertés, au profit de dirigeants sans patrie, sans terre, et sans honneur ?

Hervé Juvin


[1]Par exemple : Innate immune suppression by SARS-CoV-2 mRNA vaccinations :The role of G-quadruplexes, exosomes, and MicroRNAs ; https://doi.org/10.1016/j.fct.2022.113008

[2] « Statement in support of the scientists, public health professionals, and medical professionals of China combatting COVID-19 » [archive], thelancet.com, 18 février 2020. Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Daszak

[3] https://www.ema.europa.eu/en/documents/other/list-critical-medicines-covid-19-public-health-emergency-phe-under-regulation-eu-2022/123_en.pdf

[4] https://www.ladepeche.fr/2020/11/21/loms-soppose-a-lutilisation-du-remdesivir-9212674.php

[5] https://www.theepochtimes.com/mkt_app/us-regulators-authorize-covid-19-vaccines-for-children-as-young-as-6-months-of-age_4540169.html ; https://worldfreedomalliance.org/au/news/sam-dodsons-speech-to-the-fda/

[6] https://www.youtube.com/watch?v=IKBmVwuv0Qc : voir à 8’45

[7] En France, Martin Hirsch et d’autres crient au non-remboursement des soins touchant n’importe quelle maladie pour les non-vaccinés (https://resistance-mondiale.com/fin-des-soins-gratuits-aux-non-vaccines-martin-hirsch-vise-par-une-plainte-pour-incitation-a-la-haine). Quand ce n’est pas le refus de soins, d’examens ou d’interventions qui est pratiqué dans certains établissements de santé, là où les soignants encore porteurs du serment d’Hippocrate « D’abord ne pas nuire », n’ont pas pu se faire entendre. C’est une véritable hystérie collective.

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