Le pape François appelle l’Europe à s’ouvrir aux migrants. Est-ce possible ? C’est le débat du jour avec Véronique Jacquier dans « Info vérité » sur Sud Radio le 2 avril 2019. Avec pour invités :
– Hervé Juvin, essayiste et économiste ;
– Pierre Jova, journaliste pour l’hebdomadaire Pèlerin et auteur d’un livre-enquête Les Chrétiens face aux migrants, accueillir ou rejeter (Tallandier) ;
– Jean-Paul Gourévitch , expert international de l’Afrique, des migrations et de l’islamisme radical, auteur de Le grand remplacement, réalité ou intox ?.
Vous pouvez retrouver écouter l’émission ici
Voici également quelques extraits
📻 @HerveJuvin : « Le trafic des migrants est devenu une des premières sources de la grande criminalité internationale. Certaines organisations qui aident les migrants se retrouvent être les idiots utiles faisant la fortune des mafias qui vont les chercher ! » #SudRadioMatin pic.twitter.com/pkvr5poq4r
— Rassemblement National (@RNational_off) 2 avril 2019
📻 @HerveJuvin : « L'immigration a été l'objet du plus formidable déni de démocratie que nous ayons connu depuis des années. Jamais les Français n'ont été consultés ! Les sociétés multiculturelles sont les plus criminelles du monde, l'Europe devrait y réfléchir. » #SudRadioMatin pic.twitter.com/9sOO4K4U7z
— Rassemblement National (@RNational_off) 2 avril 2019
Au fond, serait-ce le poids des migrants de religion musulmane qui pose problème ?« En soi, le Pape François a raison, souligne Véronique Jacquier. Aucune migration ne pose problème. Il y a 258 millions de migrants dans le monde. Les migrations touchent tous les pays et les flux de populations ont toujours existé. Mais l’Europe ne peut faire une place à des milliers de migrants qu’en étant forte de ses valeurs judéo-chrétiennes ».
C’est ce que dit un autre homme d’Église, le cardinal Robert Sarah. Le cardinal guinéen met en garde contre l’effondrement de l’Occident, un déséquilibre démographique, religieux et culturel sans précédent. Face à l’islam, dit-il, « l’Europe doit énoncer fermement à quelles conditions on peut partager sa vie et sa civilisation« . « Certains pays commencent à le faire : la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie, l’Autriche et l’Italie. Et le cardinal Sarah prêche le contraire du pape François : il ne faut pas encourager les migrants à venir en Europe, constate Véronique Jacquier. Il faut tout faire pour qu’ils puissent rester dans leur pays en aidant l’Afrique à se développer, notamment. Le cardinal Sarah est à la fois très spirituel et très pragmatique. Le pape François, lui, doit d’abord redonner du lustre à sa maison, l’Église, avant de faire de la politique ».
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